S'il est utile de revoir tout le dispositif législatif qui régit la presse, et bien sûr de l'améliorer, il est contre-productif de restreindre les espaces permettant aux médias d’exercer sereinement leur métier.
Même si les Algérien(ne)s ont l’habitude des canicules en été, elles semblent devenir plus pénibles ces dernières années alors que les températures n’ont pas connu de record particulier en 2022, restant dans la fourchette enfer (48° dans le Sud), enfer doux (45° à l’intérieur des terres) et enfer gentil (40° sur les côtes).
La rentrée est rentrée, ce qui n’est pas forcément un pléonasme, et l’été se termine sans être fini, ce qui serait plus un oxymore qu’un pléonasme. Il est qu’après le 11 septembre new-yorkais qui ne concerne que les Américains, c’est le 15 septembre qui cause le plus de tort aux Algérien(ne)s qui ont connu le terrorisme de près, comme ce que l’on croyait un ami qui s’en est pris à ses proches en leur reprochant de ne pas l’être assez.
Tout le monde connaît cette ville historique, ses Saints et ses Saintes, son chaâbi et ses chapati, sa douceur de vivre et son port célèbre depuis l’époque phénicienne, aujourd’hui deuxième port du pays où transitent chaque année 500 000 containers et 20 millions de tonnes de fret hors containers, dont 2 millions de tonnes d’hydrocarbures, sauf que pour arriver à ce port, c’est un peu compliqué, en réalité il vaut mieux y aller à pied.
Il s’appelle Mehdi Debbrah, a 26 ans et vient d’arriver en Algérie à pied, depuis Paris où il est né. Ce n’est pas à cause du prix des billets d’avion ou des pénuries en France avec l’hiver qui approche, mais c’est un marcheur, qui profite de sa tournée pour récolter des dons afin de lancer des projets humanitaires.
El Hadja «dayem Allah», Riyad Mahrez est en deuil, Elisabeth II d'Angleterre est morte. A titre d’information, les Irlandais du Nord et les Argentins ont fêté la nouvelle, le reste du monde a présenté ses condoléances, y compris l'Algérie officielle par la voix de son Président.
A quelques jours de l’automne officiel, les températures sont toujours au plus haut, un septembre chaud et humide enserrant les Algérien(ne)s épuisés par l’été qui attendent la pluie comme on attend une grâce présidentielle.
Sans gaz, il n’y aurait pas de Hamoud Boualem, haute valeur nationale s’il en est, sans gaz pas de feu. Sans gaz, comment l’Algérie aurait-elle évolué ? C’est une question qui divise les experts, c’est la situation de rente qui bloque toutes les réformes et tue toute réflexion, pourquoi aller travailler quand on a un pactole qui tombe chaque mois ?
Comme un enfant qui aurait refusé de grandir, l’Algérien adore les bananes, seul produit consensuel qui le rapproche de ses gouvernants, général, chômeur, coiffeur, ministre ou président, tous les Algériens aimant ce fruit exotique contenant du potassium, phosphore, magnésium, fer, zinc, cuivre, iode et sélénium ainsi qu’une dizaine de vitamines essentielles. Pourquoi ?
C’est un jeune berger qui l’a découvert derrière la forêt de Stitten, une énorme excavation qui, selon les habitants, n’était pas là avant, du moins pas depuis l’élimination de l’Algérie à la Coupe du monde.
Réchauffement climatique et glaciation du régime, la question n’est pas de savoir comment doit s’habiller l’Algérien(ne) mais de s’adapter au dérèglement global d’une planète qui explique en gros qu’elle en a marre de nous.
Comme une queue de lézard, une branche végétale, une langue plantée dans la terre peut-elle repousser ?
C’est une bonne nouvelle au pays de la déprime collective, Algérie Télécom a finalement recruté le jeune Abdelkader Mouaz qui avait trouvé des failles de sécurité Xss dans les appareils Apple, ce qui lui a valu d’être inscrit deux fois en un seul mois sur le mur d’honneur, «the hall of fame», de la compagnie de Steve Jobs, le célèbre entrepreneur fils de Abdulfattah Jandali, un Syrien qui a émigré aux USA et dont le pays est toujours bombardé par l’armée américaine en dehors de toute légalité.
Même les aveugles de naissance l’ont remarqué, les prix des produits usuels ont atteint des sommets inégalés. L’excuse existe, même les pays développés subissent l’inflation, avec ce contre-argument, le pouvoir d’achat des Algériens est déjà très faible, toute comparaison n’est donc pas raison.
Cheb Macron étant parti avec ses K7 et les drapeaux français accrochés aux poteaux rangés, on peut se reconcentrer sur les questions intérieures. Pas celle du qui ou quelle entreprise fabrique autant de drapeaux français en Algérie pour en mettre autant sur les routes, mais celle de la rentrée scolaire, dont la date est entourée d’un flou comme s’il s’agissait du lancement d’une navette spatiale.
C’est la première étrangeté, pour fabriquer un miroir, c’est-à-dire du verre poli généralement recouvert d’étain, de cuivre et de plomb, l’élément de base est le sable, ou plus exactement de la silice fondue.
Malgré tous les efforts, utiliser le vent, le soleil, la géothermie, les fleuves, les mouvements de danse techno et l’énergie mentale des joueurs d’échecs, le monde n’arrive toujours pas à se passer de combustibles fossiles, créés à une époque où il n’y avait pas de nations, pas même d’êtres humains.
Pays européen le plus à la portée, sas le plus accessible vers l’Occident ou canon aéroporté le plus proche de nos côtes, chaque Algérien(ne) est parti au moins une fois en France ou a émis le vœu de le faire, en cachette ou en public, en plus du fait que dans chaque famille il y a au moins un membre qui vit au pays de Benzema, légalement ou illégalement.
Un extrait de naissance, certificat de nationalité ou registre du commerce, des papiers qui ont l’air simples, mais tous les Algérien(ne)s le savent, cette simplicité n’est qu’apparente car il faut aller à l’administration
Contrairement à une idée bien répandue, la nature est mal faite, générant des moustiques en été là où il fait trop chaud pour fermer les fenêtres, alors qu’il aurait été plus logique de les amener en hiver pour les éviter en fermant simplement la fenêtre, afin de se protéger du froid.