Devant la situation humanitaire dramatique qui sévit dans la Bande de Ghaza, trois agences onusiennes, l’OMS, l’Unicef et le Programme alimentaire mondial (PAM), ont exigé d’Israël d’ouvrir de nouveaux passages pour porter secours à une population menacée par la famine et les épidémies.
Près de 24 000 Palestiniens ont été tués dans la Bande de Ghaza, en cent jours d’une campagne militaire d’une incommensurable sauvagerie. 35% des infrastructures urbaines de l’enclave dévastée ont été rasés de la carte.
Tandis qu’on assistait, ce vendredi 12 janvier, à La Haye, à la poursuite des audiences qui se tiennent devant les 17 juges de la Cour internationale de justice, suite à la plainte déposée par l’Afrique du Sud devant la CIJ contre Israël pour génocide, l’armée sioniste persiste cyniquement dans son entreprise exterminatrice en narguant la communauté internationale.
C’est l’une des conséquences de la terrible catastrophe humanitaire à Ghaza : les élèves palestiniens de l’enclave martyrisée ne sont pas près de retrouver le chemin de l’école. Pire encore : ils sont des dizaines à être fauchés par les bombardements israéliens chaque jour.
Cruel destin que celui du chef du bureau d’Al Jazeera à Ghaza, Waël Al Dahdouh. De témoin des massacres quotidiens dans l’enclave assiégée, il est devenu l’incarnation de son martyre, lui qui a perdu sa femme et trois de ses enfants dans les bombardements israéliens. Malgré l’ampleur de son drame personnel, il continue à témoigner de l’horreur, s’érigeant en formidable symbole de résistance.
Hormis une petite trêve fin novembre, Israël a massacré sans relâche en Palestine. Hier encore, l’armée sioniste à perpétré de nouveaux carnages dans la Bande de Ghaza, commettant un attentat ciblé contre des journalistes à Rafah. Deux reporters y ont laissé leur vie, dont le fils de Waël Dahdouh, l’héroïque chef du bureau d’Al Jazeera à Ghaza.
Le 6 juin 2023, l’Algérie a été élue membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour une durée de deux ans (2024-2025). Elle entame en ce début d’année son mandat dans un contexte international extrêmement tendu, marqué par les crimes de masse israéliens à Ghaza.
Le 1er janvier 1965, les commandos d’Al Assifa (La tempête), le bras armé du mouvement Fatah, lance les premières opérations de guérilla contre les forces d’occupation sionistes. C’est le début de la Révolution palestinienne. «La naissance du mouvement remonte à 1958 à l’initiative d’un groupe de jeunes Palestiniens qui avaient pris part à des actions de fidayîn dans la Bande de Ghaza en 1953 et ont participé aussi à la riposte contre l’agression tripartite contre l’Egypte en 1956.
Ameziane Ferhani, le journaliste au long cours, l’écrivain, l’érudit, le jovial, le bienveillant, l’homme à la biographie foisonnante, nous a quitté brutalement dimanche dernier à l’âge de 69 ans, nous laissant orphelins d’un intellectuel prodigieux et d’un ami attachant qui a longtemps fait partie de la famille d’El Watan. Mais Ferhani est plus vivant que jamais par ses écrits. Les Algériens gagneraient à s’emparer de son œuvre et c’est le meilleur hommage qui puisse être rendu à notre tendre «Mizou» – Allah Yerahmou.
Selon Ola Awad, directrice du Bureau central palestinien des statistiques, l’année 2023 a été la plus horrible pour le peuple palestinien depuis 1948. Sur l’ensemble de l’année, il y a eu 22 404 morts sous le feu de l’occupation sioniste, dont 22 141 Palestiniens tués depuis le 7 octobre.
Ce qu’Israël fait aux Palestiniens, et principalement à Ghaza, est la monstruosité de notre siècle.» Une déclaration cinglante de la courageuse Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits humains dans les Territoires palestiniens occupés, et qu’elle a postée sur le réseau social «X».
Alors que Hanan et Mazen Rakik, deux habitants de Ghaza et parents de cinq enfants, se trouvaient en Cisjordanie pour soigner le fils aîné, un bombardement a tué leurs quatre enfants laissés chez leur tante maternelle à Tell Al Hawa. Une histoire bouleversante semblable à celle de milliers de foyers palestiniens dévastés.
Bombardements aveugles, exécutions sommaires, charniers sous les décombres, bombes au phosphore, détenus exhibés en sous-vêtements, famine organisée, blocus médical, hôpitaux pilonnés, abris de l’Unrwa détruits, attaques délibérées contre des journalistes, blocage des aides humanitaires, déplacements forcés, cimetières saccagés…
La cour de l’hôpital Chouhada Al Aqsa, à Deir El Balah, était jonchée, hier, de corps d’innocents sans vie. Ceux des victimes civiles des raids intensifs contre deux camps de réfugiés au centre de la Bande de Ghaza qui ont fait 95 morts.
A Beit Lahm, en Cisjordanie occupée, la ville qui a vu naître le Christ, les festivités de Noël avaient un goût de sang.
Ces derniers jours ont enregistré un pic de mortalité criminelle sous le déluge des frappes israéliennes avec pas moins de «390 morts et 734 blessés en 48 heures», selon les autorités palestiniennes.
La salle du forum d’El Moudjahid, au 20 rue de la Liberté, était pleine à craquer ce mercredi. Une assistance nombreuse en effet a fait le déplacement pour assister à une rencontre en hommage à Hocine Aït Ahmed, le militant au long cours qui nous a quittés le 23 décembre 2015 à Lausanne, à l’âge de 89 ans.
Si la Bande de Ghaza enregistre un nombre effroyable de pertes humaines et de destructions de son infrastructure depuis le début de l’agression israélienne, les autres territoires palestiniens occupés ne sont pas épargnés par les crimes et les violences de masse sionistes.
Selon le Bureau gouvernemental des médias à Ghaza, le nombre de journalistes tués dans les raids israéliens s’élève à 96. A préciser toutefois que ces journalistes ne sont pas tous morts dans l’exercice de leur fonction.
Décidément, même les morts ne peuvent pas reposer en paix en Palestine. Selon The New York Times, au moins six cimetières de la Bande de Ghaza ont été saccagés par des tanks et des bulldozers israéliens, détruisant des dizaines de sépultures.